Toutes les femmes de ma vie souriaient lorsqu’elles parlaient de Henry Standing Bear. (16)
Et mon sourire, en refermant ce livre, s’étend d’une oreille à l’autre. Craig Johnson a fait un cadeau à ses lectrices dans ce quatrième volet des enquêtes de Walt Longmire : Henry ne quitte pas ce dernier d’une semelle. J’ai pu savourer à satiété leurs dialogues pince-sans-rire jusqu’au milieu du carnage vietnamien. Walt est un humaniste, à sa façon. Il a autant de tendresse pour le chien, que pour ses collègue, ou pour les vêtements crasseux et puants d’un clochard. De ce récit ressort toute la la profondeur de son amitié avec la Nation Cheyenne et l’intégrité solide qui l’habite quelles que soient les circonstances.
Que n’ai-je moi aussi un ami comme Henry !