Toujours aussi noir, toujours aussi violent, mais beaucoup plus axé sur le journalisme, ce deuxième tome reste dans l’atmosphère attendue. Toujours fascinant parce que moderne, nouveau, inventif, le rythme en est cependant parfois poussif. Mais en livre audio, ça passe très bien. On peut laisser son esprit vagabonder sur la vague du débit vocal.
Lisbeth est un subtil mélange de lucidité, de dureté et de fragilité. Un modèle de féminité atypique. Son incapacité sociale est en balance avec l’humanité de Mikael. La grande force de cette série, c’est la faculté de Stieg Larsson à ne trahir jamais ses personnages, à ne jamais faire de compromis. Il s’amuse plutôt de leurs déconvenues. Comme s’il leur disait, un petit sourire tendre au coin des lèvres : Voyez un peu où vous mène votre foutu caractère !