Un bon sol pour mon jardin – Brunhilde Bross-Burkhardt

Causse du Larzac, canalettes

Le poids des excréments de lombrics a été mesuré en divers sites d’exploitation. Pour la terre de jardins, il s’élevait à 100 quintaux par hectare et par an. (63)

Contrairement à son sujet, le ton est aride, comme un cours de fac, les photos sont prises au naturel. Il n’y a ici aucune tentative de séduction excessive et colorée comme dans de nombreux livres consacrés au jardinage. La plupart des chapitres sont fouillés, les informations sont précises et chiffrées. Texture, structure et organismes du sol sont particulièrement bien décrits. Les chapitres sur le paillage et les engrais verts sont riches et solides. C’est la première fois que je vois un auteur émettre des réticences à propos de la paille utilisée comme couverture du sol autour des légumes. Comme souvent, je regrette que mes chères amies les limaces ne soit considérées que comme des nuisibles et des ravageuses à éliminer. Leur contribution positive à l’écosystème du potager est pourtant bel et bien avérée. J’ai déjà parcouru plusieurs ouvrages sur le sujet alors je n’ai plus l’enthousiasme de la découverte. Il me semble qu’il offre un bon compromis entre Révolution au potager de Guylaine Goulfier – chaleureux, vivant, entraînant – et Les clés d’un sol vivant de Blaise Leclerc – sec et militant. Me manque toujours un chapitre visuel et précis sur l’enracinement des légumes et fleurs – profondeur, horizontalité ou verticalité, compatibilités. J’aimerai voir la vie des plantes du potager par en-dessous. Et la vie des maladies dans le sol par la même occasion. Au vu du titre, je m’attendais à une vue plus plongeante, on reste finalement beaucoup à la surface.

Causse du Larzac

Causse du Larzac – Canalettes

Causse du Larzac – Canalettes

Causse du Larzac – Canalettes

 

L’air absorbe le dioxyde de carbone (…) provenant de la respiration des organismes du sol et des racines ainsi que de la décomposition des matières organiques. Cet air contient donc bien plus de CO2 que l’air atmosphérique. Ce pourcentage ne doit toutefois pas être trop important, car les plantes cultivées ont besoin d’un air contenant au 15% d’oxygène. C’est pourquoi il est nécessaire d’ameublir le sol, pour que l’air riche en oxygène de l’atmosphère puisse se répandre dans les pores. (37)

 

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