Andreï Makine, L’archipel d’une autre vie, lu par Lazare Herson-Macarel

Brooklyn Museum, New York 2007.32.69

Le titre est très beau et fait voleter l’imagination avant même d’avoir entamé le livre. Qui ne rêve d’une nouvelle perspective de vie ? Alors un archipel de possibilités tout entier… À l’écoute des images me sont venues de Dersou Ouzala, de Sa majesté des mouches, de Dix petits nègres et enfin des deux petits vieux de Ravage. Autant dire que j’ai passé mon temps dans les références sans ressentir l’identité propre de ce roman. Je discerne bien ce qu’à voulu faire Andreï Makine mais la taïga n’a pas frémi pour moi, je reste sur l’impression d’un écrit fabriqué à partir d’idées séduisantes qui n’ont pas pris vie. Le ton vibrant et le lyrisme que Lazare Herzon-Macarel instille à sa lecture n’ont pas arrangé les choses. L’un dans l’autre, composition et interprétation se prennent trop au sérieux pour atteindre à la transcendance que suggérait le sujet.

 

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