Marielle Ostrowski nous offre un moment vibrant de sensibilité et d’émotion.
L’entrée en matière est à la fois émouvant et drôle, j’ai tout de suite accroché. Tendre, ironique, douloureux, méchant, acide, violent, lucide, le carambolage des sentiments épanche son flot entre bébé et hôpital.
La seule chose marrante quand tu es sous chimio, c’est que les moustiques t’emmerdent plus, pas fous ! (piste XVII 3:04)
La scène du gynécologue futur papa m’a beaucoup amusée.
C’est écrit à la va-comme-je-te-pousse, mais on marche… jusqu’au décès de la mère. Après, on sent le rajout, l’exploitation du filon, la rallonge d’eau sur le vieux sachet de thé pour obtenir un livre d’une taille raisonnable.