Haruki Murakami, 1Q84 tome 3, lu par Maia Baran, Philippe Résimont et Emmanuel Dekoninck

Haruki Murakami, 1Q84 tome 3, lu par Maia Baran, Philippe Résimont et Emmanuel Dekoninck

Un troisième lecteur, une musiquette pour l’accompagner – le charme des musiquettes se dégrade de tome en tome. Pour un final, c’est loin d’être un feu d’artifices. Haruki Murakami s’offre un dernier opus expérimental basé sur la désynchronisation des temps de narration. Je n’ai pas trouvé cet aspect très réussi. L’auditeur, à qui on a fait miroiter des petits êtres rigolos et troublants – attendus dans le premier tome, apparus dans le deuxième – est décontenancé. Seul le percepteur fantôme m’a beaucoup amusée. Digne d’entrer dans l’honorable lignée des fantômes obsessionnels. Une interview passionnante de la traductrice, Hélène Morita, clos cette trilogie aussi fascinante et initiatique qu’un embrigadement sectaire.

 

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