Élodie Huber se fond dans le personnage de la narratrice, l’incarne avec douceur et émotion. Sa voix est ronde et moelleuse comme un oreiller accueillant. Elle nous emmène dans une évocation de la France du XVIIIe. La peinture du milieu familial, de ce père complètement à côté de ses pompes, ennuyé par l’aspect matérialiste de la vie, m’a fait passer un bon moment. J’ai moins adhéré à la seconde partie, au testament d’Olympe proprement dit. Cette femme ambitieuse et jalouse m’a agacée. Les secrets sordides des grands de ce monde ne m’ont jamais fascinée. On pioche cependant quelques connaissances historiques sans s’en rendre compte.