Craig Johnson, Tout autre nom

Vabres l'Abbaye, grotte - Craig Johnson, Tout autre nom

Vabres l’Abbaye, grotte

Aux prises avec un porte-carte qui se joue de la pesanteur, un percolateur à jet en libre-service et une agrafeuse agressive, Walt Longmire se trouve accaparé par la gestion d’objets rétifs autant que par celle de ses congénères. Il débaroule sur la place et empoigne tout ce qui bouge. Le canardage va bon train, on ne fait plus la différence entre les flocons de neige et les balles qui sifflent à tout va.

Henry, l’artisan des intrusions élégantes (…). (243)

Craig Johnson place ses gimmicks en vieux loup de mer. L’apparition d’Henry se fait avec une élégance… qui s’évapore assez vite. L’interpellation chamanique des bisons ne suffit pas pour insuffler au cheyenne son charme habituel. Il s’incarne ici comme un corbeau brûlant du feu de la justice musclée. Pas vraiment l’esprit amérindien habituel du voleur de lumière.

Je ne pus m’empêcher de rire au vu de la totale absurdité de la situation. (308)

Craig Johnson semble évaluer jusqu’où il va pouvoir pousser le bouchon – entre le plaisir de l’originalité et de l’action offert au lecteur et l’invraisemblance qui tue son adhésion.

Faut que je vous dise, c’est un sacré chapeau que vous portez là. (341)

Dans son placement de produit, il a oublié la marque du chapeau qui ne s’envole jamais, même quand on fait des acrobaties sur le toit d’un train par féroce blizzard…

J’ai beau savoir que tout est calculé, j’ai quand même fini par me régaler. C’est un auteur qui fait son boulot de manipulation avec classe.

Vabres l'Abbaye - Grotte

Vabres l’Abbaye – Grotte

 

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David McNeil, Un vautour au pied du lit

Vabres l'Abbaye, grotte - David McNeil, Un vautour au pied du lit

Vabres l’Abbaye, grotte

Attrapé au vol pour essayer de survivre à l’entre-deux fêtes Noël-Nouvel an (j’ai horreur des fêtes de fin d’année), cette immersion dans les pensées de David McNeil a fait son office quelque temps. Son espace mental ressemble à un appartement un lendemain de fête : légèrement en désordre, des bouteilles vides et des cotillons traînant derrière les canapés, une culotte rose en dentelle flottant à une poignée de porte. La joie de se retrouver entre amis imprègne encore l’atmosphère, mais déjà mêlée à une lucidité qui étreint le coeur : sous la fête le vie s’effrite et le corps se dégrade. L’amusement est-il vraiment si insouciant et si libre qu’il en a l’air ? Gentil brigand, malade indiscipliné, David McNeil fait un numéro de charme qui donne de la saveur à ses souvenirs. Le vautour qui le guette au pied de son lit reste coi, seul son regard en dit long. Contrairement aux archanges et à Lucifer qui se révèlent plutôt bruyants et ennuyeux dans leur logorrhée. Sous le séducteur, le malade en bave. Le voyage en chimiothérapie et en radiothérapie est assez poignant. Je me suis malgré tout lassée au deux tiers comme je l’aurai fait si un homme, jouant de galanterie et de cordes sensibles, et voulant vérifier qu’il était toujours vivant, était venu m’entreprendre à une table de café.

Vabres l'Abbaye - Grotte

Vabres l’Abbaye – Grotte

 

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Daniel Pennac, Le cas Malaussène, lu par l’auteur

The Art Institute of Chicago 2001.463 - Daniel Pennac, Le cas Malaussène, lu par l'auteur

The Art Institute of Chicago 2001.463

Les critiques du Masque et la Plume n’ont pas apprécié ce texte… ils auraient eu meilleur parti de se le mettre entre les oreilles. Je conçois que sous format livre, il ne doive pas instiller beaucoup de charme. Mais par contre, interprété par Daniel Pennac, il s’incarne sensuellement et déploie sa réelle dimension. Pour la communauté de ses lecteurs déjà épris de ses écrits du moins. Car ce sont à des retrouvailles tendres que Daniel Pennac nous invite. Par ses apartés inclus dans le récit d’un ton complice, il nous reconnaît comme membres de la vaste famille Malaussène. Il nous dit : Vous connaissez tout le monde, vous êtes ici chez vous; et puis aussi : N’ayez pas peur, les histoires perdurent sous le délitement apparent et sont le compost de la culture qui nous rassemble; ou encore : Le chaos ambiant n’aura pas la peau de notre sensibilité. Plus qu’un roman un peu décevant par sa brièveté inachevée, ce texte est une mise en abîme fraternelle, une lettre d’amour postée en urgence, une affirmation du pouvoir humaniste de la littérature quand tout le reste se débine devant nos coeurs qui brésillent et nos yeux pleins de larmes.

 

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Stefan Spjut, La chasseuse de trolls

Saint-Affrique - Stefan Spjut, La chasseuse de trolls

Saint-Affrique

La narration est lente, neigeuse, froide, assez désincarnée. Les mots floconnent, on est un peu aveuglé par leur danse lente devant nos yeux; des formes indécises se dessinent dans la forêt et on avance vers elles à l’aveuglette. Il n’y a pas vraiment de chemin, seulement des sentes tracées par les bêtes. C’est une lecture semblable à une légère hallucination. Assez glauque. Je me suis dit que le parcours allait sans doute aboutir quelque part, dans une clairière, un cimetière ou une ancienne galerie de mine, mais que l’effort et le temps passé ne valaient pas la chandelle qui éclaireraient – peut-être – l’histoire. Avant de me retrouver tout à fait engourdie ou de perdre tout sentiment de réalité corporelle, j’ai abandonné.

 

 

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Peter S. Beagle, Le rhinocéros qui citait Nietzsche

Saint-Affrique - Peter S. Beagle, Le rhinocéros qui citait Nietzsche

Saint-Affrique

La première nouvelle m’a beaucoup touchée. Ce rhinocéros qui vient guérir la solitude d’un professeur de philosophie – ami imaginaire, matérialisation d’un monde parallèle ou intrication quantique ? Peu importe – et l’accompagne fraternellement jusqu’à sa libération de l’existence ordinaire est entré en échos avec mes propres subterfuges mentaux. Un érudit rhinocerotidae comme incarnation de l’inspiration intérieure – si improbable et si encombrant que personne ne le voit ? Pourquoi pas ! Le reste du livre ne m’a pas semblé présenter un réel intérêt…

 

 

 

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Litt Woon Long, La femme et les champignons

Causse Noir, roc de la spirale

Causse Noir, roc de la spirale

L’aspect prometteur de la chatoyante couverture, du papier aguicheur et des photos se dévoilant çà et là au fil des pages d’écriture n’est qu’une parure. Je n’ai pas découvert, une fois ouvert ce beau coffret, le trésor escompté. Le style est pauvre, façon magazine féminin, trop familier à mon goût. Je n’aime pas qu’on m’embrasse d’emblée dans une étreinte musclée comme si on était des copines de toujours alors qu’on vient à peine de se rencontrer. Le vocabulaire glisse volontiers vers un monde intérieur enchanté, les sensations positives [qui] explosent dans l’esprit et l’âme, une ivresse de plaisir. Bof. Mes relations personnelles avec les champignons, bien que soutenues et constitutives de mon existence, n’ont jamais atteint de tels sommets d’euphorie mystique. J’ai donc survolé assez rapidement l’ouvrage à la recherche d’informations, de réussites en une phrase.

Les amateurs de tous les pays ont beau s’accorder sur les champignons véritablement mortels, beaucoup d’espèces sont apparemment dans une zone grise. Contrairement à ma conviction de novice, il n’est pas si simple de décider si un champignon est vénéneux ou non. (140)

Quelques passages ne manquent pas d’intérêt, comme celui qui concerne la classification des champignons selon les pays – jetés par les experts ici ou vendus en libre service dans les supermarchés un peu plus loin. Le milieu des mycologues éclairés, tout de frime et de jeu avec les limites du toxique est amusant un instant. Le voyage au pays du psilo démythifie quelques idées reçues.

J’ai perdu mon mari, dis-je. La plupart des gens comprennent qu’il est mort. Mais pour moi, le mot « perdu » signifie aussi que je le cherche, je cherche des signes qu’il est toujours une part de la vie sur terre, de ma vie. (295)

À la mort d’Eiolf, j’ai aussi perdu l’accès à ce qu’il savait. (198)

Ça a été une idée étrange pour moi qui avais eu Eiolf comme témoin pendant toute ma vie adulte. En tant que tel, il était celui à qui je n’avais pas besoin d’expliquer les choses, des choses qui n’avaient de sens que pour nous, sans valeur pour les les autres. Quand on perd le témoin de sa vie, on perd aussi une partie de soi-même. (102)

Le voyage au cœur du deuil fait luire quelques flammes d’une grande justesse, qui ont ému ma conscience aiguë d’une possible disparition du compagnon intime de ma vie.

Causse Noir

Causse Noir

Causse Noir

Causse Noir

Causse Noir - Chanterelle en tube

Causse Noir – Chanterelle en tube

 

Le système immunitaire est affaibli durant le deuil, c’est un fait acquis. Nous souffrions toutes de singes intérieurs qui bondissaient à droite, à gauche, en semant des idées dérangeantes dans nos têtes (ce qu’on appelle monkey mind). (99)

La « connaissance silencieuse » est un savoir que son détenteur utilise sans y penser. Le langage en est un bon exemple. Ceux qui parlent couramment une langue peuvent se prévaloir de détenir une connaissance silencieuse de cette langue. (…) La connaissance silencieuse est un savoir qui a été « intégré », qu’on porte en soi. (197)

 

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Johann Wolfgang von Goethe, Les affinités électives

Causse du Larzac, roc du Mérigou

Un professeur de littérature allemande de l’École Normale Supérieure, chez qui je travaillais à l’époque, m’a offert ce livre dans les années 90. Il m’en était resté un bon souvenir…

Rien n’est plus grave, en toute conjoncture, que l’intervention d’un tiers. J’ai vu des amis, des frères, des amants, des époux, dont les rapports ont été modifiés du tout au tout, par l’entrée en scène fortuite ou volontaire d’un intrus. (30)

Il se trouve aujourd’hui que ce même type de situation m’a happée dans ses filets. Voilà que je me retrouve aux prises avec une intruse en mon domicile, témoin incongru et permanent qui déséquilibre involontairement toutes les balances. Et ce d’autant plus je suis loin de vivre dans un château comme Charlotte et Edouard… Tenter de me lier à nouveau avec ces affinités électives ne m’a apporté aucune mélodie intérieure pour retrouver une harmonie. Pour tout dire, ces aristocrates qui s’appliquent à mettre le monde en forme – paysans compris – m’ont profondément ennuyée. J’ai très vite renoncé à ces retrouvailles.

Causse du Larzac - roc du Mérigou

Causse du Larzac – roc du Mérigou

Causse du Larzac - roc du Mérigou

Causse du Larzac – roc du Mérigou

Causse du Larzac - roc du Mérigou

Causse du Larzac – roc du Mérigou

 

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Ron Querry, Des mocassins brodés de perles bleues

Causse du Larzac, roc du Mérigou

Je me suis efforcé d’écrire un roman qui soit accessible, intéressant, et surtout véridique. (339)

Et c’est effectivement un roman accessible, intéressant et véridique. Ces mocassins incarnent à l’aune près les intentions de leur auteur, ce qui témoigne d’un coeur sincère et impliqué mais en fait aussi sa faiblesse. Gracie et Starr sont tour à tour porteuses de parole, l’une faisant résonner le tambour de l’intérieur du cercle de la réserve, l’autre gambillant, assise sur le muret qui délimite les deux territoires et observant les amérindiens à travers les jumelles de son envie. Je ne suis pas la lectrice idéale pour entrer à mon tour dans la ronde. J’ai ce point en commun avec Starr d’avoir trop cahoté avec mon bibliobus sur les chemins de terre semés d’ornières de Tony Hillerman, trop fréquenté les yeis en feuilletant de multiples livres, pour être surprise et donc vraiment intéressée. J’ai aimé frôler la vie actuelle des apaches, des pueblos et des navajos mais l’écriture est si linéaire que l’expérience reste limitée. Elle se déroule en pleine lumière sur un seul niveau de lecture, il n’y a aucune dimension secrète, existentielle ou poétique, aucun travail de lecteur à faire, tout est donné sur un plateau. Pour un livre sur la sorcellerie, il manque singulièrement d’ombres et de strates.

Causse du Larzac

Causse du Larzac – Roc du Mérigou

Causse du Larzac – Roc du Mérigou

 

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Mariusz Wilk, La maison du vagabond

Causse Noir, champignon préhistorique

Le retour à soi – c’est le retour à ses propres pensées pour laisser derrière soi le monde du tumulte médiatique. Le retour au calme où non seulement on voit le Réel mais où on l’entend aussi. Au silence. Le retour à soi, c’est le retour du vagabond chez lui. (20)

Au début, j’ai eu peur. La plume de Mariusz Wilk part dans des considérations sur l’espace et le temps assez pointues dans les premières pages du livre, je ne me sentais pas assez intrépide pour pénétrer un nuage de philosophie développé. Par bonheur et assez rapidement, l’écrivain n’hésite pas à se départir de ses réflexions poussées pour aller planter des patates. Et dans la taïga, les moustiques vrombissent parfois si fort qu’ils prennent la place des pensées. Ce qui insuffle à ses écrits une tout autre dimension. Plus que la conceptualisation intellectuelle, c’est la contemplation qui miroite au fond du coeur du vagabond.

Certes, écrivait-il, il fallait bien rentrer un jour ou l’autre, impossible de repousser sans cesse la date de la fin du congé […] Mais trois jours étaient passés et il s’était soudain aperçu qu’il lui manquait quelque chose, qu’il ressentait comme une perte douloureuse que rien ne pouvait combler à Moscou – l’Outre-Miroir. Non, ce n’était pas seulement l’eau, les cieux, les pierres et les reflets. Mais un monde dans lequel le « Moi » ne prend pas uniquement la forme d’une pensée… Là-bas, dans l’Outre-Miroir, il dépasse de loin la pensée, alliant en lui la lumière, les couleurs, les odeurs, le jeu de la réalité et ses transformations constantes que l’on perçoit avec ses six antennes (c’est-à-dire à la façon bouddhiste : avec le toucher, l’odorat, la vue, le goût, l’ouïe et seulement à la toute fin avec l’esprit), mais aussi avec le corps entier, dans la lassitude des muscles, les élancements dans les os, avec la peau, la rate et le coeur. (143)

Mariusz Wilk s’implique de tout son corps et de tout son esprit, se fond et se dissipe dans la gloubinka, la Russie profonde, à la manière de Nicolas Vanier. Par ce processus de dépouillement et d’écoute il tente de saisir l’essence de l’instant, en pleine conscience, et de léguer cet espace spirituel à sa fille. Un espace hors du temps, frémissant d’une expérience transmise, qu’elle pourra rappeler en elle au besoin pour ne pas oublier que la liberté et la beauté authentiques sont possibles, même au sein d’une existence rude, et que les marchands de mirages sont nombreux.

D’ailleurs, lors de mon séjour sur la péninsule de Kola, j’avais déjà remarqué qu’année après année, les Saamis reprenaient soi-disant le même chemin pour le pâturage des rennes; or, en réalité, ils revenaient dans des endroits qui avaient beaucoup changé en une année… […] il suffit de retourner de temps en temps dans les mêmes lieux pour s’élever de plus en plus haut […] Car dans l’espace-temps (si on nomadise à travers les anciens endroits), nous nous déplaçons sur le fil d’une spirale et non en décrivant un cercle. C’est pour cela que je préfère revisiter les endroits connus plutôt que d’aller de nouveauté en nouveauté, en accord avec le temps linéaire. (25)

Quand on revient, année après année, vers les mêmes lieux, on s’élève. Je crois que c’est – au-delà de mon affinité profonde avec le mode d’être, immobile mais toujours vibrant et dansant dans l’immensité, exprimé par l’auteur – le passage qui m’aura le plus marquée dans le livre. Je n’avais jamais envisagé les choses sous cet angle… la ligne, le cercle, oui, mais la spirale qui ne s’enroule pas vers un centre mais s’élève… en voilà une trouvaille ! Cette image me porte à repenser certains symbolismes vus sur des photos d’art rupestre, des peintures autochtones. Elle m’offre une profonde mise en valeur de mon cycle saisonnier et y apporte une touche de finesse spirituelle en plus. Ce qui m’évitera peut-être de n’être, comme le définit Mariusz Wilk, qu’un quidam littéraire qui passe, se distrait un instant à l’aune de son narcissisme et oublie. Je reviendrai volontiers vers ce livre au gré d’un virage de ma spirale.

Causse Noir – La spirale des vautours fauves

Causse Noir – La spirale des vautours fauves

Causse Noir – Le buis qui se prend pour un chêne vert

 

L’écrivain français Georges Perec disait que vivre, c’est passer constamment d’un espace à un autre en essayant le plus possible de ne pas se cogner. (237)

 

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Serge Brussolo, La mélancolie des sirènes par trente mètres de fond

Causse du Larzac, roc du Mérigou

Mourir dans le métro prise en étau par une foule paniquée, l’esprit imprégné de la terreur générale, sans pouvoir me retourner sur moi-même pour expérimenter la luminosité intérieure de la résorption, est une de mes grandes peurs fantasmées. Autant dire que la quatrième de couverture de ce roman m’a tout de suite accrochée ! Histoire de regarder les choses en face… Le style de Serge Brussolo m’a tout d’abord décontenancée. Plus pataud dans la construction et plus caricatural dans la peinture des personnages que ce dont j’avais l’habitude. Une légère incursion dans sa bibliographie m’a fait comprendre que ces sirènes dataient de 1984 alors que tout ce que j’avait lu précédemment était né dans les années 2000. J’ai quand même fini par le dévorer. Les cerveaux-limaces ont bavouillé leur mucus jusque dans les moindres interstices de mon cortex préfrontal (un très intéressant article sur la lecture et le cerveau par ici : http://www.envoludia.org/entraide/effets-de-lecture-cerveau/ ) L’ambiance est tellement noire et Serge Brussolo tellement habile à manipuler ses histoires qu’on a vraiment aucune idée de ce qu’il va faire de nous. Hormis aggraver notre brussolite carabinée (affection qui m’a été fort à propos diagnostiquée par Cardabelle de Babelio il y a peu).

Causse du Larzac – Roc du Mérigou

Causse du Larzac – Roc du Mérigou

 

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