Tony Hillerman, Coyote attend

Cirque de Navacelles, la Vis - Tony Hillerman, Coyote attend

Cirque de Navacelles, la Vis

Coyote est toujours là, dehors, à attendre, et Coyote a toujours faim. (231)

Ce bon vieux Coyote… trickster donnant une impulsion comique aux contes ou personnification du chaos, son esprit symbolique finit immanquablement par habiter la vie de qui a des affinités avec les cultures amérindiennes. L’intrigue, aussi complexe que celle qui entourait Dieu qui parle, chemine entre les formations volcaniques, de mythes en légendes historiques.

Il y a la montagne que nous voyons là-bas, à côté de Grants, celle que les biligaana appellent mont Taylor. ça, c’est la forme externe. Et en plus on raconte qu’il y a la forme interne, la Montagne Turquoise sacrée qui était là avec le Peuple Sacré dans le Premier Monde, le Monde Sombre des premiers temps. (…) Et ensuite il y a le yucca. Nous voyons la forme externe tout autour de nous, mais c’est la forme interne du yucca à laquelle nous faisons l’offrande de la plume de prière quand nous creusons pour en prendre les racines afin de faire du savon pour nous laver. (177)

On retrouve une dynamique double, comme dans les deux précédents livres, avec Joe Lephorn et Jim Chee qui entament une enquête chacun de leur côté et pour des raisons différentes avant de se retrouver sur une même piste. Si Jim Chee est en contact étroit avec Janet Pete, revenue dans la région, Joe Leaphorn trouve lui aussi une inspiration féminine en la personne de Louisa Bourebounette, que, dans un premier temps il va qualifier de “femme blanche caustique” arrogante et hautaine avant de se laisser faire.

Par ailleurs, cela voulait aussi dire que l’hiver arrivait. Cette année, il redoutait l’hiver. (260)

Les deux hommes ont envie de se réchauffer. Et trouvent leur bouillotte.

Sans oublier que ce dixième épisode nous donne l’occasion de revoir l’atypique et fort apprécié Mc Ginnis, un peu vieilli, mais fidèle à lui-même.

 

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