Véronique Ovaldé frappe sur son tambour et imprime une rythmique particulière à sa diction. Elle joue des percussions avec son texte d’une manière qui ne ressort pas à l’écrit, ce qui en fait un livre qui gagne à être écouté plutôt qu’à être lu.
Dans Ce que je sais de Vera Candida, je trouvais déjà ses personnages lisses, vides, inconsistants. Je ressens la même impression ici. Vida, Gustavo et Paloma sont évoqués, font leur petit tour et puis s’en vont. Comme des nuages qui ne laisseront aucune impression durable. Une certaine poésie, un certain regard sur les rapports mère-fille mais rien de bien palpitant.
Je goûterai bien la bière de sauge.