Lente déambulation dans le passé, parmi noctambules et clochards, que j’ai bien appréciée. Une tonalité brun grisâtre, des espaces ouverts et un temps qui s’étire. Erlendur, quoique toujours roide, y déploie ses meilleures qualités. On navigue en eau trouble à travers les no man’s land, l’enquête n’est pas déplaisante. Elle se déroule en dilettante, comme un temps mort, de ceux qu’occupent les oubliés.