La couverture est très rebutante, mais le titre était intriguant et les les prix décernés indiqués en quatrième de couverture nombreux.
Il y a de l’idée… mais aucune écriture. Il y a tellement d’intentions dans ce roman qu’il n’en reste que le squelette. On y trouve des thèmes éculés (la différence, le rejet, le racisme, le repli identitaire), de longs exposés théoriques, des rapports entre les personnages coupés au couteau à dent, des émotions basiques, des théories fumeuses sur le sommeil.
Une fois que Clem, le prémammifère, avait terminé de se remplir l’estomac et de faire gicler son sperme autour de lui, le sommeil le tenait immobile et hors d’atteinte des prédateurs. (22)
L’interview qui figure à la fin du livre est sympa.
ACTUSF : Était-ce difficile pour une femme d’être publiée ?
NANCY KRESS : La science fiction accepte très bien les écrivains féminins. Lorsque vous pouvez accepter des extraterrestres verts, un autre genre humain ne demande pas d’efforts. (160)