La lecture est appliquée, toute en retenue. Elle colle bien au narrateur de 22 ans, tendre encore, peu atteint par la méchanceté et la violence, même s’il a eu sa part de douleur. D’ailleurs tout le monde est gentil avec lui : les aubergistes, les moines, les voisines, les bouchers. Cette chronique douce-amère n’est habitée que par des gens biens. Ce qui finit par laisser une impression d’inconsistance. On ne retrouve pas la fluidité de L’embellie. C’en est plutôt le brouillon.