Dany Laferrière, d’ordinaire si enjoué, si fringant en interview, est ici aussi raide qu’un col amidonné. Sa lecture est ampoulée, monotone, appliquée, très scolaire en somme. On le sent mal à l’aise, comme s’il essayait à toute force de faire oublier qu’il est l’auteur du texte qu’il interprète. Émotion, sensibilité et toute vie s’évaporent du roman comme rosée au soleil.
S’agissant en plus d’évocations dont la continuité n’est pas toujours évidente, je n’ai pas compris grand chose aux 30% que j’ai écoutés. Abandon.