Une crise momentanée de sainteté psychotique ne pouvait faire de mal à personne, puisqu’elle s’y adonnait dans la solitude. (372)
Tout en ressentis, en émotions, en perceptions, Bo déboule une nouvelle fois dans une histoire d’enfant à secourir. Son allure de meule de foin sur patte lui colle à la peau. Elle entame une collection de maniaco-dépressifs célèbres sur un mur de la fraternité avec lequel elle peut dialoguer. Ingrédients similaires à ceux qui composaient les deux tomes précédents. Ici, une coloration maya, des incursions à Tijuana. Moins fluide, plus poussif au niveau de l’intrigue, le récit traîne en longueur. La concrétisation des amours manque de charme. Je continue à apprécier malgré tout l’implication d’Abigail Padgett en faveur d’une meilleure connaissance et d’une meilleurs prise en charge des troubles psychiques. La vie de Dewayne Singleton est dépeinte avec une certaine force dans le propos.