Grand amateur de San Antonio, Alain Mabankou nous explique de sa verve délicieuse – dans l’interview qui suit le roman et qui vaut vraiment le détour – qu’il n’a aucune affinité avec les phrases en costume-cravate qui cherchent à endormir. Point ne nous sommes endormie lors de l’écoute, ça non ! Des baratineurs, des hâbleurs de grande classe déroulent leur verbe haut tout au long des péripéties du héros fessologue. Alain Mabankou joue allègrement avec les a priori, Tintin, la bâtardisation de la France et Sepuldeva. Inventivité, créativité, énergie, c’est un plaisir de découvrir cet auteur qui prend la littérature à bras-le-corps.
Détail notable, Paul Borne a été proposé par Alain Mabankou lui-même.