Archives mensuelles : juillet 2018

Le test ultime pour évaluer la qualité d’un livre audio : l’emmener en temps de grève SNCF, quand il faut s’entasser dans des bus à l’existence incertaine,surchauffés, où des dizaines et des dizaines de voyageurs sur les dents se disputent … Continuer la lecture →

Difficile d’adopter la posture du héros quand le mouvement qui pourrait conduite à la mort est aussi celui de l’auguste titubant dans ses chaussures trop grandes. (72) Pierre Jourde démarre sa mobylette en pétaradant avant de trouver un rythme de … Continuer la lecture →

Phrases courtes, personnages vides et impersonnels, saynètes sans substance. La surface de nos comportements sociaux lessivés de leurs fondements fraternels est lisse et glaçante comme une patinoire. On glisse, on dérape. La pulsion est reine, mais toujours justifiée par une … Continuer la lecture →

Avec ses yeux cuits persillés de cils ras, son gros foie d’oie balancé sur des pieds plats, sa voix cacardée du fond de la gorge, Mme Caroux manquait d’allure et le savait. (47) J’ai retrouvé avec une gourmandise enjouée la … Continuer la lecture →

J’en veux à Annie Duperey d’avoir réussi à me faire pleurer. Petite déjà, me faire manipuler par un film ou un livre au point de verser des larmes m’agaçais et me vexais. Mon premier souvenir très net à ce sujet, … Continuer la lecture →

Il y a certains livres que j’ai adorés et dans lesquels j’ai vécu, et pourtant je ne m’en souviens pas. (174) C’est dans un univers singulier que nous invite à entrer Patti Smith. Une chambre aux murs constitués de livres, … Continuer la lecture →

Quand j’avais une dizaine d’années et que je me refusais à fréquenter le rayon enfant de la bibliothèque de Fontainebleau malgré les incitations appuyées des dames chargées de l’enregistrement, je me suis prise d’amour pour Joseph Kessel. Joseph Kessel, les … Continuer la lecture →