Mauvaises herbes, je vous aime !, Brunhilde Bross-Burkhardt

Vabres l'Abbaye - Mauvaises herbes, je vous aime !, Brunhilde Bross-Burkhardt

La méthode dite du bouquet de fleurs donne également de bons résultats : on abandonne dans le jardin des bouquets rapportés de promenade et les plantes sauvages qu’ils contiennent se ressèment ensuite. (18)

J’ai pris le livre par un jour de soleil et je l’ai mené au jardin. L’introduction est un peu sèche et austère mais bien vite rattrapée par la qualité des pages d’identification. Nous avons rapidement sympathisé. Géranium herbe-à-Robert, oxalide et laiteron (piquant, malheureusement, culinairement moins facile à utiliser que son cousin des champs) se sont trouvés nommés sans difficulté. Quel plaisir ! C’est tout un monde nouveau qui s’ouvre par la magie de l’identification. Le séneçon s’est dévoilé au fil des jours, sa floraison confirmant mes hypothèses. J’attends le développement de certains autres pour établir leur identité avec certitude. Sont-ce bien du chénopode et de la stellaire qui pointent leurs feuilles au milieu des légumes ? Ce serait tellement chouette, ils sont comestibles ! Et ces choses dotées de racines diaboliques qui me donnent bien du travail, ce seraient donc des liserons ?… Je suis loin d’en avoir fini avec ce livre !

En plus d’être un apport non négligeable de nourriture goûteuse, le potager est pour moi un fabuleux prétexte à observations naturalistes. De jour sous un chapeau ou un parapluie, de nuit à la lampe de poche, les interactions entre plantes et bestioles offrent un champs de connaissances toujours surprenant. Et ce guide s’avère être un excellent compagnon pour les apprivoiser sous l’angle des herbes folles.

[Lu dans le cadre de ces fabuleuses masses critiques]

 

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