Michel Tournier, Vendredi ou la vie sauvage, lu par l’auteur

Michel Tournier, Vendredi ou la vie sauvage, lu par l’auteur

Vu beaucoup, vu souvent, dans les bibliothèques publiques ou amicales. Je ne sais plus si je l’avais déjà lu ou pas. Si la première proposition est la bonne, il n’a pas plus dans mon enfance qu’aujourd’hui, laissé une marque d’affection en mon cœur littéraire. L’écriture est distante et froide. Michel Tournier, nerveux et rapide. Peu agréable au premier abord, mais efficace. On se laisse prendre au récit. Certaines scènes sont marquantes. Mais l’ensemble m’a paru vieillot. Robinson, à la peau de poule plumée et Vendredi, autochtone bon vivant aux relations ambiguës avec la gent animale, s’opposent d’une manière trop cadrée. La confrontation civilisation-indianité m’a parue balourde et surannée. Il est fort possible cependant que la version adulte ait plus d’éclat. J’y dirigerais peut-être mes yeux un jour ou l’autre.

 

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