Certaines choses, évidemment, se produisaient, que l’on y croie ou non. (349)
Charlie Moon se glisse avec discrétion et souplesse dans l’univers ébauché de La rivière des âmes perdues. Un petit côté Yakari fait mine de se profiler avant que l’atmosphère ne s’étoffe en densité. C’est un roman assez changeant dont l’auteur finit par manipuler fantastique, spiritualité et enquête avec décalage et une certaine drôlerie. Je me suis fait avoir par l’énigme que je n’ai même pas pensé à décrypter. J’avais été plus alerte dans le premier. La communauté d’Ignacio prend tournure avec sa coloration ute et ses pièces rapportées. On s’attache.