Elena Ferrante, Le nouveau nom, lu par Marina Moncade

The Metropolitan Museum of Art, New York 1975.548.38 - Elena Ferrante, Le nouveau nom, lu par Marina Moncade

The Metropolitan Museum of Art, New York 1975.548.38

À l’instar de François d’Aubigny lisant Jean-François Parot, ou de Marc-Henri Boisse partant à la rencontre d’Henning Mankell, Marina Moncade fait le bonheur de nos oreilles avec son interprétation de la saga d’Elena Ferrante. L’alchimie de leurs voix unies autour d’un même texte produit une harmonie toute en justesse. Il y a de ces rencontres qui semblent magiques, à tel point que le texte et l’interprète en deviennent ensuite indissociables dans notre mémoire.

Indissociables, Elena et Lila le sont-elles ? Leurs routes prennent des bifurcations de plus en plus marquées et brutales. Éloignement, incompréhension, désillusion, colorent l’ouverture du récit d’un voile de tristesse. On s’achemine vers L’amie ingérable. Un peu longue, la plage à l’infini m’a donné l’impression de m’enfoncer dans des sables mouvants. Impression bientôt contrebalancée par la flamme de Lila, figure insurrectionnelle qui porte haut le panache de la liberté. Moins essentialiste que le premier tome, se délayant dans les passages obligés d’une saga digne de ce nom – tergiversations amoureuses, drames, rancœurs et conflits, rebondissements – je me suis légèrement ennuyée, mais finesse de pensée, justesse psychologique et richesse de l’environnement sont toujours au rendez-vous.

 

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