Hiraide Takashi, Le chat qui venait du ciel

Hiraide Takashi, Le chat qui venait du ciel

Le livre et moi, nous avons démarré sur une incompréhension. J’ai eu beau me creuser les méninges, je n’ai pas compris le phénomène de la fenêtre pareille à un vitrage dormant. Dans le même ordre d’esprit architectural, je me suis embrouillée dans les descriptions récurrentes de l’agencement des maisons, des jardins, de la sente… ouest, est, sud, nord, quel imbroglio !

Passée cette perplexité géométrique, la salle pour contempler la lune, les grives, verdiers, jeux de lumière, libellule apprivoisée et mante religieuse honnie m’ont gentiment dépaysée le temps d’un morne après-midi. Je ne dédaignerai pas une telle maison à louer.

Ce couple, qui se défend de toute sentimentalité à l’égard des animaux, finit par organiser toute sa vie, horaires, attentes et jusqu’à son déménagement autour d’un chat.

Si je pouvais me rendre acquéreur de cette partie, il serait possible de continuer la vie avec Chibi. (49)

Je n’ai pas réussi à déterminer si le texte était émaillé d’auto-dérision ou s’il se prenait totalement au sérieux. L’atmosphère étant si douce et ces gens tellement inoffensifs et naïfs, j’ai sourit gentiment à l’évocation de leurs dérives émotionnelles excessives. Mais je n’en pensais pas moins… quelle obsession !

Le conflit avec les voisins m’a beaucoup amusée. D’où viennent les haines, parfois…! Heureusement que les nôtres sont plus larges d’esprit, vu tous les félins qui profitent de nos restes de poissons…

 

Ce contenu a été publié dans Explorations littéraires. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *