Joseph Conrad, Typhon, lu par Paul Barge

Joseph Conrad, Typhon, lu par Paul Barge

Dans un premier temps, j’ai écouté cette histoire de tempête dans des bus bondés et brinquebalants, transposition immédiate des conditions de navigation et de l’agrippement nécessaire à son voisin décrits par Joseph Conrad. Expérience plutôt décoiffante qui donne une dimension dantesque aux trajets quotidiens en transports en commun !

Pour le reste, je suis passée à côté de ce texte. C’est une littérature dure. J’ai été déstabilisée par le fait que je ne comprenais pas l’intention de l’auteur. Aime-t-il ses personnages ? Se raille-t-il d’eux ? Cherche-t-il simplement à dépeindre des caractères ?

Je garde une impression de confusion, dominée par l’image cauchemardesque de la masse informe des coolies chinois malaxée comme une pâte à pain dans un pétrin. Difficile de passer outre le mépris affichés pour ces hommes décrits comme férocement agrippés à leur argent alors que leur vie physique ne tient qu’à un fil.

Inutile de te dire que je n’était guère optimiste sur nos chances de mater ces va-nu-pieds s’il leur prenait la fantaisie de vouloir s’emparer du navire. Quand on a maille à partir avec une cargaison de chinois, ça n’est jamais une partie de plaisir ! (XII 7:07)

L’occasion de faire des recherches sur Joseph Conrad pour mieux comprendre ce qui m’a échappé.

 

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