Au bout de cinq heures d’écoute et d’ennui familial, on a deux disparitions.
On nous a raconté ce qui s’est passé entre Henrik et Christina. On attend que le commissaire le découvre à son tour. On sait bien que le deuxième cadavre n’est pas celui d’Henrik, que c’est un faux suspens. On attend que le commissaire le découvre aussi. C’est un polar où la lectrice a systématiquement un temps d’avance sur l’enquête. Et elle attend… Pendant ce temps, Barbarotti discute avec les uns, avec les autres, voire avec Dieu, mais ne semble pas faire beaucoup de travail de terrain, ne vérifie aucun alibi, ne cherche aucune preuve. Les membres de la famille Hermansson tournent en rond et deviennent de plus en plus bêtes ou dégénèrent tout à fait au fur et à mesure que le temps s’enlise et pourrit.
Je n’ai absolument pas compris ce qu’à voulu faire l’auteur (ou du moins je n’en ai pas saisi l’intérêt). Et malheur à celle qui s’endort le casque sur les oreilles, un rock tonitruant surgissant de nulle part, la fera sursauter de son matelas jusqu’au plafond ! Les choix musicaux illustrant ce livre audio sont aussi mystérieux que les intentions de Hakan Nesser.