L’ambiance qui entourait le dernier lapon est toujours là. La découverte d’un environnement inconnu est au rendez-vous. Mais que l’écoute paraît longue ! Je ne sais pas si cela tient à la lecture de Jacques Frantz , râpeuse et habile mais un chouïa lénifiante, ou à la construction mal ficelée de l’intrigue : sans doute un peu des deux. Les éléments intéressants – le rocher sacré, l’énigme de l’orgue – sont éparpillés dans de longues digressions sur la gestion des rennes en milieu urbain et les conditions de travail des plongeurs. On aimerait qu’il se passe quelque-chose, et quand cela arrive, ça ne s’emboîte pas naturellement avec le reste. Un fouillis sous-jacent, un manque de tension directrice noient l’attente, d’ailleurs peu récompensée au final parce que tout a déjà été dit.