Moi qui me plains souvent du manque de transitions silencieuses ou sonores entre les chapitres chez Audiolib, j’ai pu ici goûter pleinement le contraire. L’écoute en est tout de suite beaucoup plus confortable. Un bon point pour les éditions Sixtrid qui ne lésine pas sur le silence.
L’entrée en matière sanglante et la voix hésitante de la lectrice ont failli me faire lâcher l’affaire dès le début. Bien m’a pris de persévérer, la suite s’avérant plus traditionnelle et la lecture en phase avec la jeunesse de la principale protagoniste. Pour autant, ce polar n’a rien de remarquable. La maladresse d’Olivia se mêle à celle d’un scénario foutraque au rythme mou, le justifiant parfois, donnant surtout une bonne excuse à son ficelage laborieux. Des intentions louables envers les SDF qui cassent le scénario. Beaucoup de péripéties de remplissage. Une révélation finale affligeante. Ça peut faire passer le temps et offrir un bruit de fond quand on rien d’autre à se mettre dans les oreilles.