Neil Gaiman, Anansi boys

Neil Gaiman, Anansi boys

Je cherche depuis longtemps des auteurs dans la veine de Terry Pratchett, drôles, inventifs et de bonne facture. En fouinant sur le net, j’ai vu que le-dit Pratchett avait écrit un livre à quatre mains avec Neil Gaiman. Ni une ni deux, nous voilà partis à la découverte de cet auteur.

Le roman est agréable et facile à lire, un bon divertissement.

Neil Gaiman se réapproprie les animaux totémiques des peuples premiers avec habileté. L’esprit des contes traditionnels est bien rendu, particulièrement dans la scène des cavernes. On sent qu’il a lu, apprécié et digéré ce fond mythique et qu’il en a assez compris le sens pour s’en servir dans un roman contemporain.

S’il n’y avait ces propos désobligeants sur les hermines et les mulots en page 452, mon adhésion serait entière.

Les histoires sont comme les araignées, avec leurs longues pattes, et les histoires sont aussi comme les toiles d’araignées dans lesquelles l’homme s’englue mais qui ont l’air si jolies quand on les voit sous une feuille, dans la rosée du matin, élégamment reliées les unes aux autres, chacune à sa voisine. (63)

 

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