Joseph Kessel, Fortune carrée

Quand j’avais une dizaine d’années et que je me refusais à fréquenter le rayon enfant de la bibliothèque de Fontainebleau malgré les incitations appuyées des dames chargées de l’enregistrement, je me suis prise d’amour pour Joseph Kessel. Joseph Kessel, les loups et les sorcières, les trois pôles d’attraction du rayon adulte qui magnétisaient mes envies de lecture. Je me souviens avoir dévoré cette Fortune Carrée, sans vraiment bien saisir autre chose que le paysage et une fougueuse image de liberté. Vaine tentative pour le relire aujourd’hui. Un trop-plein de dithyrambes, les aventures guerrières et un Orient musulman mystérieux incitant à la fascination, ont vite épuisé ma bonne volonté. Il vaut mieux laisser voguer la couverture de ce livre sur la mare un peu trouble de mes fantasmes enfantins et ne plus l’ouvrir.

 

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