La voix douce d’Hélène Lausseur apaise la violence du récit et par là-même le met en valeur. Les dialogues sont fluides sans qu’elle force artificiellement sa voix. L’intrigue sort de l’ordinaire. Gilda Piersanti ne cherche pas à épater le lecteur. L’action est soutenue sans être chargée. Gabriele est intriguant. On se trouve dans le même état d’esprit que Mariella face à lui. On se demande où il veut en venir. Il évolue imperceptiblement au fil de l’histoire avant de se dévoiler tout à fait. Un polar nourri de finesse et de pâtisseries à la crème à savourer tranquillement.