Jean-François Parot, L’année du volcan, lu par François d’Aubigny

The J. Paul Getty Museum, Los Angeles 84-B29643 - Jean-François Parot, L’année du volcan, lu par François d’Aubigny

The J. Paul Getty Museum, Los Angeles 84-B29643

Il en est des lecteurs comme des doubleurs de voix à la télévision : leur timbre devient partie intégrante du personnage de fiction. François d’Aubigny est de ceux-là : Nicolas Le Floch, c’est lui ! – c’est aussi et avec panache Jérôme Robart, mais curieusement les deux ne se contredisent pas le moins du monde. Le lecteur a fort à faire avec les voix pour cet épisode. L’enquête louvoie de rencontre en dialogue et toutes les interpréter de manière différente stimule sa créativité !

J’ai trouvé l’intrigue mollassonne et peu stimulante. Au-delà de l’enquête policière, le roman tient les promesses du genre : il fourmille de moult détails historiques sur les mœurs, les objets, les stars, les recettes de l’époque. La langue est délicieuse et c’est un régal de vocabulaire. Nicolas se fait chouchouter avec brioches et chocolat chaud à la cannelle agrémenté de schnaps au petit déjeuner. Les femmes sont fugitives mais Mouchette assure avec constance la partie câlins. Cette fois-ci encore, on a bien failli perdre notre beau commissaire !

Pas palpitant comme polar, pas mal comme roman historique.  Jean-François Parot exploite une recette qui marche, mais ne surprend pas malgré un titre volcanique.

 

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