Roux le bandit est le premier livre publié d’André Chamson.
Ce roman m’a fait pensé à Beau-François de Maurice Genevoix pour le côté anecdotique et l’admiration que l’étranger André Chamson voue aux vieil gens du terroir. Cette fierté d’être accepté dans le cercle campagnard a quelque chose d’enfantin et de sirupeux qui m’agace chez les deux auteurs. Elle les détourne d’un regard lucide qui donnerait plus de relief et de dimension humaine (dans son âpreté) à leur récit.
Le sujet ne manque pas d’intérêt. Le traitement donne cependant la part belle à la Bible et à des débats sur la morale qui paraissent surannés et n’ont vraiment pas accroché mon intérêt. L’écriture n’a pas encore la densité qu’on peut goûter dans L’Aigoual ou Les hommes de la route.