J’avais une image de ce livre complètement faussée dans la tête. Une image à la Liaisons dangereuses : lit, lettres et amants complices. C’est drôle, parfois, les constructions mentales qu’on se fait à propos d’un classique dont l’évocation nous effleure souvent mais qu’on ne lit jamais.
Donc ici, une histoire d’honneur, de vengeance, du lourd, du sanglant, du glauque, de la fange. Une écriture précieuse, un rien ampoulée. Un vieux monde poussiéreux. Heureusement que la lectrice – Gabrièle Valensi – a de la rondeur dans la voix, insuffle une chaleur humaine dans cet univers décadent et volontairement sulfureux.
Barbey d’Aurevilly m’ennuie.